[Ce texte compense l'absence ig de mon personnage le temps de mon retour définitif sur wow. Au jour le jour, je rajouterai une suite, en sachant que le texte initial ce trouve sur le forum de la fierté. Bonne lecture.]
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Une semaine fut passé après la reprise de la mine de Pierrebraise, occupée par un groupuscule de la Horde. Les soldats du front de la libération, avec à leur tête Albertan et Alcéir, reprirent avec une facilité déconcertante ce lieu qui, à l’origine, appartenait aux Gilnéens, et qui bien sur leur appartiendra toujours.
La vie reprit alors son cours normal à Quilleport. Dans la maison surplombant le village, une famille. Le père, la mère et une petite fille du doux nom d’Aurore. Cette dernière avait quelque chose en particulier, quelque chose qui faisait qu’elle était différente de ses parents. En effet, elle n’avait pas les gènes apparents à la malédiction. Mais oui, le père comme la mère ont été mordu à un moment de leur vie. L’enfant aurait dût se transformer à son tour. Ou étais-ce enfouit en elle ? Endormie au plus profond de son être, attendant l’heure propice pour se réveiller ?
Alaera, la mère de cette petite, se posait beaucoup de question à ce sujet. Comment devra-t-elle aider sa fille à ce moment là ? Quand est-ce que la malédiction pourrait la transformer ? Beaucoup de question et peu de réponse. Son époux, Albertan, les avaient peut-être mais est-ce qu’il avait déjà fait face à ça ? Elle en doutait. Par contre, elle savait qu’il serait là pour sa fille, qu’il ferait tous pour l’aider. C’était évident puisqu’elle était sa lumière, sa raison de vivre.
Un matin, alors que la louve jouait avec la petite Aurore devant la cheminée. Une chose étrange se produisit. Ces yeux verts prirent une lueur jaune cendré. Cela dura juste le temps de s’énerver contre les gants en maille qu’elle avait adopté comme un jouet et que ses parents utilisaient pour ne pas la blesser avec leurs griffes.
Mais la stupéfaction et l’inquiétude fut de mise. Aurore allait connaitre la malédiction, à moins que se fût une illusion ? Mais non, c’était bien réel, trop réel. Cependant, une part d’Alaera était soulagée, ainsi elle n’aura plus peur de la blesser. Dans son état actuel, la petite fille était plutôt perçue comme une poupée en porcelaine extrêmement fragile. Une fois la colère passé, le vert réapparut et un grand sourire innocent trôna sur ses lèvres.
Le soir même, alors qu’Aurore dormait à point fermer dans son berceau, Alaera attendait son époux face à la cheminée. Il fallait lui en faire par, partager ses inquiétudes et donner sa décision.
Elle allait partir en direction de Hurlevent dès le lendemain et prendre le bateau pour Darnassus. Normalement, le voyage devrait durée minimum une semaine, et encore… enfin… normalement !
En trois jours, beaucoup de choses se passèrent ; le départ d’Ancia vers ses ténèbres, les découvertes de documents dans sa taverne… Heureusement que la louve n’avait pas prit au mot les dires de cette femme… Faire un feu de joie au bâtiment. A moins que s’était une ruse ? Malheureusement pour elle, Alaera était restée sage, mais pour combien de temps ?
Bref, la nuit passa tranquillement, une dernière nuit dans les bras de son époux avant de disparaitre une nouvelle fois, mais contre son gré cette fois.
La soirée débutait lorsque qu’Alaera arriva enfin à la capitale des humains sur le dos de son griffon, Flocon. Elle le déposa à la tour pour ensuite se rendre au port. Le vent, l’odeur de la mer, le dong des bateaux arrivant à quai, le cri des mouettes brassant l’air et le fourmillement des débardeurs, Portefaix et Garde de Hurlevent grouillant de droite à gauche. Une animation qui, fallait l’avouer, manquait un peu à Quilleport.
La worgen, dans son armure bleu gris épousant parfaitement ses formes, avança sur le quai avec à ses côtés son fidèle compagnon Shina. Un félin traquelune qu’elle avait trouvé jadis dans les forêts de Sombrivage. Ayant troqué son arc contre un fusil, celui-ci se trouva donc visible dans son dos. Du moins, en voyant cette louve ainsi il était clair qu’il ne fallait pas lui chercher des noises. Elle avait toujours ce regard de braise, depuis son retour, qui flamboyait dans ses orbites. Comme si une colère bouillonnait en elle et n’attendait que le moment propice pour éclater. Comme si dans ses yeux, on voyait les reflets d’une cage noyer dans un tourbillon de flamme.
En attendant, Alaera voulait se rendre à Darnassus, c’est pourquoi que dès l’arrivé du bateau à quai, elle monta à bord sans attendre une minute de plus. Ses pas la menèrent dans la cabine pour commencer, où elle y déposa son sac de voyage. Posant ses fesses sur une chaise, elle posa son museau sur la tête du félin puis lui flatta l’encolure avec une tendresse amicale.
Seulement quelques minutes passèrent avant que le bateau quitta enfin le port. « Hissez la grande voile ! » Cria le capitaine. Ce fut le départ d’une longue traversé… très longue voire même trop longue. Du moins dans un fait relatif. Disons que pour les passagers, l’avenir se promettra cruel, le temps se verra être une éternité et la mort viendra les retrouver.
Alors que le calme régnait, Alaera monta sur le pont pour humer l’air iodé de l’Océan. Les étoiles parsemaient le ciel noir, la lune reflétait dans la houle. Puis soudain, la coque se mit à trembler. Une simple secousse pour commencer qui mit tous l’équipage en alerte. Qu’est-ce qui avait put secouer le bateau ainsi ? Un rocher ?
Pourtant se serait si simple de réparer une petite fuite causée par un rocher, seulement s’était autre chose, une chose que même cette pauvre petite worgen n’avait jamais vue de toute sa pauvre vie. Et très franchement, elle s’en serait bien passée.
« Kraaakeeeen ! » hurla alors horrifié la vigie du haut de son mat.
A peine annoncé que les tentacules de la bête émergèrent de l’eau d’un coup pour enrouler le navire. La mer se fit soudainement violente, c’est à peine s’ils arrivèrent à tenir debout alors que des vagues déchainés s’abattirent sur eux. Des craquements sinistres se fient entendre, des cris de terreur des matelots et puis le capitaine qui prit son fusil en main.
« Abandonnez le navire ! Grimpez dans les barques ! Vite ! »
Un tire retentit, bien que faible bruit face à cet enfer marin ! Alaera prêta main forte elle aussi. Évitant de justesse les tentacules qui s’abattaient violemment sur le bateau. Cependant, il fallait bien attirer l’attention de ce monstre pour laisser le temps à l’équipage de fuir.
Trop courageuse, Shina se jeta dessus pour défendre la chasseresse, c’est alors toutes griffes dehors qu’elle se jeta sur l’une des tentacules, malheureusement sentit comme une épine par la bête.
De plus en plus enrager, le Kraken resserrait de plus en plus son étreinte, écrasant tous sur son passage pour prendre au piège la louve, le félin et le capitaine dans les eaux glaciales.
Une de ses appendices s’abattit sur le pont, projetant tous sur son passage et réduisant ce dernier en miette. Des éclats voire même des pieux de bois voltigeaient dans tous les sens.
Pour finir, un coup derrière la tête et se fut le trou noir…
La nuit dernière avait été mouvementée, la barque où s’était réfugié l’équipage voguait sur les eaux. Un des matelots essayait, non sans courage, de ramer entre les débris pour trouver des survivants.
Malheureusement, il n’y avait que des corps boursoufflés et inanimés qui flottaient autour d’eux dont celui du félin chancelant sur une planche avec un filet de sang luisant dans sa fourrure trempé.
Bien que la barque fût étroite, les naufragés hissèrent le cadavre du traquelune à l’intérieur. Dans sa gueule était coincé le tabard déchiré de la Fierté de Crowley. Autant les marins noyés avait leur place dans les bras de l’océan, autant ce félin devait retourner d’où il venait.
Sans attendre, ils déposèrent une voile déchiré sur le corps inerte, puis ils se remirent à la recherche de survivant. Seulement, aucune trace du capitaine, ni même de la chasseresse qui accompagnait cette pauvre bête.
Les heures passèrent lentement, puis une ombre recouvrit la barque, réveillant alors les naufragés de leur torpeur. Un peu éblouit par le soleil qui se trouvait au dessus de leur tête, ils arrivèrent à reconnaitre un bateau de la flotte de Hurlevent. A son commandement l’amiral Althaïr qui donna l’ordre de secourir les rescapés.
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- « Un nouveau départ. »
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Une semaine fut passé après la reprise de la mine de Pierrebraise, occupée par un groupuscule de la Horde. Les soldats du front de la libération, avec à leur tête Albertan et Alcéir, reprirent avec une facilité déconcertante ce lieu qui, à l’origine, appartenait aux Gilnéens, et qui bien sur leur appartiendra toujours.
La vie reprit alors son cours normal à Quilleport. Dans la maison surplombant le village, une famille. Le père, la mère et une petite fille du doux nom d’Aurore. Cette dernière avait quelque chose en particulier, quelque chose qui faisait qu’elle était différente de ses parents. En effet, elle n’avait pas les gènes apparents à la malédiction. Mais oui, le père comme la mère ont été mordu à un moment de leur vie. L’enfant aurait dût se transformer à son tour. Ou étais-ce enfouit en elle ? Endormie au plus profond de son être, attendant l’heure propice pour se réveiller ?
Alaera, la mère de cette petite, se posait beaucoup de question à ce sujet. Comment devra-t-elle aider sa fille à ce moment là ? Quand est-ce que la malédiction pourrait la transformer ? Beaucoup de question et peu de réponse. Son époux, Albertan, les avaient peut-être mais est-ce qu’il avait déjà fait face à ça ? Elle en doutait. Par contre, elle savait qu’il serait là pour sa fille, qu’il ferait tous pour l’aider. C’était évident puisqu’elle était sa lumière, sa raison de vivre.
Un matin, alors que la louve jouait avec la petite Aurore devant la cheminée. Une chose étrange se produisit. Ces yeux verts prirent une lueur jaune cendré. Cela dura juste le temps de s’énerver contre les gants en maille qu’elle avait adopté comme un jouet et que ses parents utilisaient pour ne pas la blesser avec leurs griffes.
Mais la stupéfaction et l’inquiétude fut de mise. Aurore allait connaitre la malédiction, à moins que se fût une illusion ? Mais non, c’était bien réel, trop réel. Cependant, une part d’Alaera était soulagée, ainsi elle n’aura plus peur de la blesser. Dans son état actuel, la petite fille était plutôt perçue comme une poupée en porcelaine extrêmement fragile. Une fois la colère passé, le vert réapparut et un grand sourire innocent trôna sur ses lèvres.
Le soir même, alors qu’Aurore dormait à point fermer dans son berceau, Alaera attendait son époux face à la cheminée. Il fallait lui en faire par, partager ses inquiétudes et donner sa décision.
Elle allait partir en direction de Hurlevent dès le lendemain et prendre le bateau pour Darnassus. Normalement, le voyage devrait durée minimum une semaine, et encore… enfin… normalement !
En trois jours, beaucoup de choses se passèrent ; le départ d’Ancia vers ses ténèbres, les découvertes de documents dans sa taverne… Heureusement que la louve n’avait pas prit au mot les dires de cette femme… Faire un feu de joie au bâtiment. A moins que s’était une ruse ? Malheureusement pour elle, Alaera était restée sage, mais pour combien de temps ?
Bref, la nuit passa tranquillement, une dernière nuit dans les bras de son époux avant de disparaitre une nouvelle fois, mais contre son gré cette fois.
- « Les portes de l’enfer marin. »
https://www.youtube.com/watch?v=bKMkRtO6Odw
La soirée débutait lorsque qu’Alaera arriva enfin à la capitale des humains sur le dos de son griffon, Flocon. Elle le déposa à la tour pour ensuite se rendre au port. Le vent, l’odeur de la mer, le dong des bateaux arrivant à quai, le cri des mouettes brassant l’air et le fourmillement des débardeurs, Portefaix et Garde de Hurlevent grouillant de droite à gauche. Une animation qui, fallait l’avouer, manquait un peu à Quilleport.
La worgen, dans son armure bleu gris épousant parfaitement ses formes, avança sur le quai avec à ses côtés son fidèle compagnon Shina. Un félin traquelune qu’elle avait trouvé jadis dans les forêts de Sombrivage. Ayant troqué son arc contre un fusil, celui-ci se trouva donc visible dans son dos. Du moins, en voyant cette louve ainsi il était clair qu’il ne fallait pas lui chercher des noises. Elle avait toujours ce regard de braise, depuis son retour, qui flamboyait dans ses orbites. Comme si une colère bouillonnait en elle et n’attendait que le moment propice pour éclater. Comme si dans ses yeux, on voyait les reflets d’une cage noyer dans un tourbillon de flamme.
En attendant, Alaera voulait se rendre à Darnassus, c’est pourquoi que dès l’arrivé du bateau à quai, elle monta à bord sans attendre une minute de plus. Ses pas la menèrent dans la cabine pour commencer, où elle y déposa son sac de voyage. Posant ses fesses sur une chaise, elle posa son museau sur la tête du félin puis lui flatta l’encolure avec une tendresse amicale.
Seulement quelques minutes passèrent avant que le bateau quitta enfin le port. « Hissez la grande voile ! » Cria le capitaine. Ce fut le départ d’une longue traversé… très longue voire même trop longue. Du moins dans un fait relatif. Disons que pour les passagers, l’avenir se promettra cruel, le temps se verra être une éternité et la mort viendra les retrouver.
Alors que le calme régnait, Alaera monta sur le pont pour humer l’air iodé de l’Océan. Les étoiles parsemaient le ciel noir, la lune reflétait dans la houle. Puis soudain, la coque se mit à trembler. Une simple secousse pour commencer qui mit tous l’équipage en alerte. Qu’est-ce qui avait put secouer le bateau ainsi ? Un rocher ?
Pourtant se serait si simple de réparer une petite fuite causée par un rocher, seulement s’était autre chose, une chose que même cette pauvre petite worgen n’avait jamais vue de toute sa pauvre vie. Et très franchement, elle s’en serait bien passée.
« Kraaakeeeen ! » hurla alors horrifié la vigie du haut de son mat.
A peine annoncé que les tentacules de la bête émergèrent de l’eau d’un coup pour enrouler le navire. La mer se fit soudainement violente, c’est à peine s’ils arrivèrent à tenir debout alors que des vagues déchainés s’abattirent sur eux. Des craquements sinistres se fient entendre, des cris de terreur des matelots et puis le capitaine qui prit son fusil en main.
« Abandonnez le navire ! Grimpez dans les barques ! Vite ! »
Un tire retentit, bien que faible bruit face à cet enfer marin ! Alaera prêta main forte elle aussi. Évitant de justesse les tentacules qui s’abattaient violemment sur le bateau. Cependant, il fallait bien attirer l’attention de ce monstre pour laisser le temps à l’équipage de fuir.
Trop courageuse, Shina se jeta dessus pour défendre la chasseresse, c’est alors toutes griffes dehors qu’elle se jeta sur l’une des tentacules, malheureusement sentit comme une épine par la bête.
De plus en plus enrager, le Kraken resserrait de plus en plus son étreinte, écrasant tous sur son passage pour prendre au piège la louve, le félin et le capitaine dans les eaux glaciales.
Une de ses appendices s’abattit sur le pont, projetant tous sur son passage et réduisant ce dernier en miette. Des éclats voire même des pieux de bois voltigeaient dans tous les sens.
Pour finir, un coup derrière la tête et se fut le trou noir…
- « Les Survivants. »
La nuit dernière avait été mouvementée, la barque où s’était réfugié l’équipage voguait sur les eaux. Un des matelots essayait, non sans courage, de ramer entre les débris pour trouver des survivants.
Malheureusement, il n’y avait que des corps boursoufflés et inanimés qui flottaient autour d’eux dont celui du félin chancelant sur une planche avec un filet de sang luisant dans sa fourrure trempé.
Bien que la barque fût étroite, les naufragés hissèrent le cadavre du traquelune à l’intérieur. Dans sa gueule était coincé le tabard déchiré de la Fierté de Crowley. Autant les marins noyés avait leur place dans les bras de l’océan, autant ce félin devait retourner d’où il venait.
Sans attendre, ils déposèrent une voile déchiré sur le corps inerte, puis ils se remirent à la recherche de survivant. Seulement, aucune trace du capitaine, ni même de la chasseresse qui accompagnait cette pauvre bête.
Les heures passèrent lentement, puis une ombre recouvrit la barque, réveillant alors les naufragés de leur torpeur. Un peu éblouit par le soleil qui se trouvait au dessus de leur tête, ils arrivèrent à reconnaitre un bateau de la flotte de Hurlevent. A son commandement l’amiral Althaïr qui donna l’ordre de secourir les rescapés.
Dernière édition par Alaera le Jeu 29 Nov 2012 - 0:30, édité 1 fois