Tragg, l'ermite bestial

[HRP]Voici l'histoire de mon chasseur que je compte passer sur le serveur en début août, en tant que matelot du Trident du Fou. Son histoire sera complétée par l'histoire de ses familiers. Vous pourrez poster des commentaires hrp à la suite des messages, Enjoy ! =D [/HRP]

Nom : Beastwalker
Prénom : Tragg
Age : Inconnu
Faction : Horde
Race : Inconnue
Classe : Chasseur
Talent : Voyageur et éleveur de bêtes.
Traits physiques : Blafre de l'épaule gauche à la hanche droite dans le dos, tatooages tribaux remontant le long du bras droit, tête de loup.

Tragg était assis devant un feu de camp, un abris de fortune creusé dans la neige derrière lui. les montagnes enneigées comme celle sur laquelle il se situait avaient bien souvent des climats rudes, mas celà ne le dérangeait pas : il y était habitué. Autours de lui dormaient trois bêtes pour le moins étranges : Une sorte de chien à deux têtes et au pelage blanc, un loup bleu parcouru d'éclairs et un diablosaure vert rayé d'orange. Tragg les regardait avec affection. Comme lui, ils étaient différents.

Tragg était né d'une union interdite : Un orc et une worgenne. Tous deux avaient rennoncé à leurs factions respectives pour s'aimer loin de tout. Ils avaient construit une ferme et commencé à cultiver des légumes et des fruits. C'est dans ce cadre que Tragg était arrivé. Sa mère ne cessait de lui répéter qu'il était la meilleure chose qui lui soit arrivée, et son père qu'il était fier de lui. Mais Tragg ne ressemblait ni à sa mère, ni à son père : Bien qu'il soit né avec un corps d'orc, sa tête était celle d'un loup. Une céature hybride et difforme. Pourquoi n'avait-il pas un corp d'orc et une capacité à se transformer en worgen, comme ça aurait dû être le cas ? Pourquoi était-il resté sur une trasformation inachevée ? Personne n'avait de réponse à cette question.
Tragg avait maintenant 5 ans. Ils commençait presque à accepter sa condition, peut-être était-ce dû au fait qu'il vive loin de toute civilisation, loin des critiques moqueuses des autres et des mines apeurées des enfants.
Tous les jours, il allait nourrir les bêtes avec son père, puis arroser les plantes avec sa mère. Tout allait pour le mieux. La forêt à côté fournissait les ressources nécessaires en cas de mauvaises récoltes. Tragg avait même commencéà faire pousser sa première plante tout seul, une belle fleur de lune.

Tragg remua une branche dans le feu. La nuit tombait, et le froid s'intensifiait. Tout comme cette nuit.

Tragg avait été réveillé en sursaut par les beuglement des bêtes, les cris, les rires, et les pleurs. C'était une nuit froide d'automne. La lune brillait haut dans le ciel. Il sortit de la maison pour tenter de comprendre la raison de tout ce vacarme, et ce qu'il vit lui glaça le sang. Ses parents, agenouillés et ligotés, devant un groupe d'humains vêtus de d'armures de mailles et de plaques et portant un tabard aux couleurs de la ville d'Hurlevent. C'était un régiment entier, qui s'amusait avec les bêtes, piétinait les récoltes, et insultait ou frappait les prisonniers. Un homme qui semblait être le capitaine semblait se délecter de ce qui se passait autour de lui. Il semblait être entrain d'interroger ses deux prisonniers.
Son sourire se mua en grimmace de dégoût lorsqu'il aperçut Tragg :
"Qu'est.. ce.. que.. c'est.. que.. cette.. abomination ?!" dit-il d'une voix très aigüe et désagréable à entendre. "Attrapez moi ça !"
La mère tourna la tête vers Tragg et cria :
"Fuis ! Fuis ! Va te cacher dans la forêt ! COURS !!!"
Et Tragg s'enfuit. Il courut, en pleurant et en criant sa haine. Sa haine envers lui-même, de fuir et d'abandonner ses parents, et sa haine envers l'Alliance. Il courut toute la nuit sans s'arrêter, pleurant encore et encore. Au petit matin, il s'écroula à côté d'un ruisseau.

Tragg rearda ses trois protégés. Les bêtes. Sans les bêtes, il serait mort à l'heure actuelle. Il alimenta un peu plus le feu et soupira sous le regard interrogatif du chien à deux têtes. Ce dernier se blottit près de son maître et se rendormit après quelques caresses.

Tragg était complètement vidé. Il n'avait plus la force de se lever. La course dan la forêt avait épuisé toutes les ressources de son corps frêle de 5 ans. Il fut réveillé par plusieurs coups de langue. Quand il ouvrit enfin les yeux, un loup se tenait devant lui, et avait déposé de la viande devant sa tête. Malgrès le goût et l'odeur horribles, Tragg mangea, reconaissant. Le loup poussa un petit jappement, comme pour approuver. Puis, il partit et Tragg se rendormit. Durant trois semaines, le loup lui apporta de la viande, parfois accompagné de quelques-uns de ses compères. Tragg parveait à s'abreuver grâce au ruisseau qui coulait juste à côté. Il sentait la force lui revenir. Les loups semblaient l'avoir accepté et revenaient chaque jour plus nombreux pour le nourrir. Tragg s'était habitué au goût de la viande, et l'odeur lui paressait moins pestidentielle. Quand il retrouva la force de bouger, les loups l'emmenèrent à leur tanière, et Tragg comprit qu'il avait trouvé un nouveau refuge. Il vécu 10 ans dans la forêt en compagnie des loups. Il participa à la chasse, aux jeux, et à l'élevage des petits. De nouveau, il avait trouvé le bonheur. Mais la guerre le rattrapa. Les batailles avaient lieu dans des endroits de plus en plus proches de la forêt et les bombardements des engins gnomes devenaient dangereux pour la meute. Tragg décida alors de prendre leschoses en main. Il conduit la meute en exil sur d'autres terres, jusqu'à atteindre la strangleronce, ou il découvrit une grotte donnant sur un merveilleux lac. Il y élu domicile avec la meute. Il décida alors de partir voyager etde s'allier à la Horde dans sa lutte contre l'Alliance. Peu lui importait sa différence, il combattrait pour la Horde.

Tragg se demanda comment allait sa meute. Il repassait encore régulièrement au Refuge (c'était le nom qu'il avait donné à l'endroit ou il s'était installé avec la meute), qu'il considérait encore comme son domicile, et y était aceuilli par la meute, toujours joyeuse de le revoir. Cette fois, il avait un autre objectif en tête. Un fameux navire combattant pour la horde et commandé par un chef mysterieux nommé le "Fou". Tragg allait rejoindre ce navire. Il éteignit le feu et alla se coucher.

Anaklusmos (https://i.servimg.com/u/f45/16/75/26/29/chien_10.jpg)

Un jour, durant mon voyage à travers les plaines de berceau de l'hiver, je trouvai un rocher curiusement penché vers l'avant. Et sous ce rocher se recroquevillait une toute petite chose bleue, ressemblant à un chien, à la différence près qu'elle avait 2 têtes. Et devant elle, Un ours gigantesque (environ trois fois la taille d'un humain) qui essayait de l'attraper.

J'armai mon arc, quand la bête me repéra. en un éclair, elle était sur moi. Elle me désarma et me renversa d'un seul coup de patte. Jamais je n'avais vu d'animal aussi gros, rapide et agile à la fois. Sa tête était à 3 centimètres de la mienne. Elle ouvrit la gueule et rugit. Jamais je ne me suis cru si proche de la mort. Je n'entendait plus qu'un sifflement dans mes oreilles. J'ai pensé devenir sourd. Elle ouvrit de nouveau la gueule, sans doute pour me happer, mais au lieu de ça, elle émit un couïnement rauque, me relacha et se mit à se rouler dans la neige : elle était en feu ! derrière elle se tenait la petite créature : la neige autours d'elle avait fondu et quelques flamiches sortaient de sa gueule. C'état un chien du magma ! je n'en avais jamais vu de tels. reprenant mes esprits, je me jettai sur l'ours et luttait pour lui entraver les pattes tandis qu'il essayait de me désarçonner. Renonçant à me faire lâcher prise, il se roula sur le dos. Je le lachais, juste à temp pour ne pas me faire écraser sous son poid. Il se redressa, se mit à courrir dans ma direction. Je déguainnai mon couteau de chasse. Il bondit. Je l'esquivai et lui plantai mon couteau dans le dos. cela le désequilibra et il me manqua de peu. Toujours aussi rapide, il se rattrapa derrière moi et me laboura le dos d'un coup de griffe, laissant une trace sanglante. Je tombai, inconscient. Un hurlement me réveilla aussitôt : j'avais retrouvé l'ouïe ! Le petit chien du magma avait de nouveau mit feu à l'ours, qui l'etteignit aussitôt en se roulant dans la neige, et bondit sur le chien. Fou de douleur, je me relevai puis titubai, de plus en plus vite. Le chien du magma esquiva. L'ours se reçut en glissade et bondit de plus belle. Je courrais à présent. Poussant un cri de guerre, je sautais, et atterissais sur le dos de l'ours. Mon dos me fit tant souffrir, que je crus que le petit chien l'avait enflammé par égard. J'arrachai mon couteau de chasse du dos de l'ours, lui faisant pousser un hurlement de douleur, le levais, rassemblais toutes mes forces dans ce dernier geste désespéré, et le plantait entre les deux yeux de l'animal. Celui-ci s'effondra. Je m'évanouis aussitôt.

Je ne sais pas combien de temp je suis resté inconscient. peut-être des heures, peut-être des semaines. Toujours est-il que je me réveillait dans une caverne, avec de la lave séchée sur le dos. Le chien du magma avait fait cotériser mes plaies avec la chaleur de la lave. Mes affaires reposaient à coté de moi. Je décidais d'adopter ce chien du magma peu bannal.
"-Tu sera Anaklusmos !"

Krush (https://i.servimg.com/u/f45/16/75/26/29/diablo10.jpg)

"Aaaah, D'Un'Goro, sa jungle, son ambiance sauvage et naturelle à la fois, sa variété de créatures, de toutes formes, de toute taille, ses cris effroyables de bête blessée... HEIN ?! DE QUOI ?!"
Je m'interrompit dans ma pensée en entendant cet effroyable cri.. C'était un cri inhumain, un cri à vous décoller la chair des os... Et la bête qui vennait de le pousser était blessée, je le savais d'experience ! Ni une, ni deux, je fonçais en direction de la source du hurlement, et y trouvais une gigantesque trappe tapissée de pieux, et, piégé dedans, un pieux planté dans la cuisse gauche, un énorme diablosaure. Je n'en avais jamais vu de cette couleur. Ce diablosaure était vert, rayé d'orange. Il était magnifique. Autours de la trappe, une dizaine de gobelins et d'ogres s'affairaient à lancer des cordes au dessus de la bête pour l'entraver, mais rien à faire, celà ne faisait que l'énerver encore plus. Je serrais les dents. C'était la Kapitalrisk, cette société malhonnête et lâche. Le piège était sûrement d'eux. Un gobelin était entrain de préparer un harpon, qu'il mit dans un fusil avant de viser la créature...Et de lâcher son arme en poussant un cri de douleur sous l'effet de la flèche qui s'était fichée dans sa main. Tous les brigands tournèrent la tête vers moi, mon arc à la main, une autre flèche encochée, le regard dur.
"Vous n'y toucherez pas"
Le diablosaure me jetta un coup d'oeuil, comme pour me jauger, puis son regard devint reconnaissant. Les gobelins chargèrent en poussant des cris de guerre, mais furent aussitôt balayés pas la queue du carnassier. Quelques ogres réussirent néanmoins à ésquiver la queue et foncèrent sur moi. J'encochais une flèche et en abattai un d'un tir en plein front. Le deuxième mourut d'une flèche dans le coeur, mais le troisième arriva au corp à corp. Je dégainnai alors mon couteau de chasse, et roulai sur moi-même pour esquiver un coup direct. Je plantai alors mon petit couteau dans l'arrière du genou de l'ogre, puis faisai un bond en arrière tout en lui décrochant une flèche dans l'oeuil. L'ogri émit un hurmement de douleur, tomba à genoux, et s'effondra, une flèche dans le crâne. Les goblins qui n'avaient pas été applatis sous la queue du diablosaure avaient pris la fuite. Je m'approchais du raptor pour tenter de le soigner, mais celui-ci émit un grondement peu encourageant. Je m'asseyai et patientai, décidé à attendre le temp qu'il faudrait pour qu'il mette son honneur de coté et me laisse l'examiner. Celà dura trois jours. Enfin, le diablosaure poussa un grondement pour m'inviter à l'examiner. Je m'approchai et touchai la plaie, là ou le pieux était planté. C'était profond, mais ça guérirait avec le temp. J'arrachais le pieux d'un geste vif avant de me baisser en vitesse pour esquiver le coup de patte, bête réflexe. Le diablosaure essaya alors de s'extirper de la fosse, mais le pieux l'avait plus blessé que ce que je n'avais pensé, et il ne pouvait plus marcher. Je décidai donc de l'assister dans sa convalescence jusqu'à sa guérison. Durant ce temp, je chassais pour lui et je le défendais des attaques régulières de la Kapitalrisk qui tentait de reprendre le terrain. J'étais heureusement aidé dans ma tâche par un groupe de druides de la SPDA spécialement détaché pour l'occasion. Celà dura plusieurs semaines, voire même un mois. Le temp ne comptait plus. Les druides m'apprirent leur language pour que nous puissions nous comprendre lors des batailles sans que nos ennemis, sans que eux, ne comprennent. Le diablosaure se remettait peu à peu, il parvennait presque à marcher.
Mais un jour, la Kapitalrisk, visiblement déterminée à avoir ce diablosaure, se massa aux abords du campement par centaines d'individus. Avec les druides, nous n'étions qu'une vingtaine. Ils chargèrent. Décidés, nous donnâmes le baroud d'honneur. La bataille était perdue d'avance, mais malgrès celà, nous nous battions avec acharnement. Mais nous n'étions pas invincibles, et les druides tombaient les uns après les autres. J'avais moi-même plusieurs blessures. C'est alors que le miracle se produisit. Nous n'étions plus que cinq, et eux, au moins deux-cent. Ils chargèrent, mais furent stoppés par un cri effroyable, un rugissement éblouissant. Il inspirait la terreur aux ennemis de son auteur, et donnait du courage à ses alliés. Le diablosaure était debout. Toute la fureur de la nature était là, devant mes yeux. C'était tout simplement magnifique. Le diablosaure balaya une zone d'un coup de queue, Cinquante gobelins volèrent. Un coup de gueule, et cinquantes autres passèrent de vie à trépas. Les cent autres rendirent l'âme broyés, sous les pattes de la bête. Contre toute attente, la Kapitalrisk avait été défaite, effacée de ces terres. Contrairement à toute attente, vingts personnes et un diablosaure avaient triomphés d'un groupe de plusieurs centainnes d'individus. Curieusement, le diablosaure ne partit pas, alors qu'il était guéri. mais il me suivait partout où j'allais. C'est ainsi qu'il resta près de moi quand j'escortai les druides restant et les corps de leurs confrères morts jusqu'à la base de la SPDA pour faire un rapport et enterrer les morts. Quand celà fut fait, je prenais congé des druides en les remerciant pour leur aide. Je reportai alors mon attention sur le diablosaure, toujours à mes côtés.
"Eh bien, si tu comptes m'accompagner partout, il va falloir que je te trouve un nom..."
Cette phrase sellait ma décision d'adopter la bête.
"Tu seras Krush !"

Bientôt l'histoire de Shruikan ! (https://i.servimg.com/u/f45/16/75/26/29/wow_es10.jpg)