*Ce petit traité à été retrouvé sur un marché il y a quelques jours. Récupéré par la police d'Orgrimmar on essaye encore de trouver des indices sur Anaunime. Il contient apparemment des bribes d'histoire et toute l'idéologie du Fou*
Introduction :
L'existence du mal n'est qu'un point de vue subjectif.
Certains diraient que je le représente.
Un fou capable d'enrôler des centaines de personnes.
Des centaines de moutons capables de me suivre aveuglément.
Dans le seul but de détruire un monde qui se meurt déjà.
Mais ceux qui osent insulter mon oeuvre ainsi,
ceux qui osent cracher sur ce qu'ils n'arriveraient pas à faire pour leur besoin.
Ne sont que d'inutiles petits moutons du bien.
D'inutiles instrument des religions, des idées qui contrôlent ce monde.
Je suis le berger de mon concept du bien.
Je suis le berger qui donne un but aux vies de ces misérables !
Je suis l'exacte opposé de mon concept du mal.
Ma folie n'a d'égale que votre raison.
Je suis Anaunime.
Votre ombre, leur lumière.
Le commencement :
Il a des jours comme ça ou tout va mal.
J'ai perdu tout ce qui me semblais précieux.
Détruit par l'obscurantisme, détruit par un terrorisme idéologique qui contrôle ce monde.
Chacun crache sa bile sur nos idées.
On me lie les mains, pas de chaîne physique, mais de chaines mentales.
Ils l'ont tué, ils l'ont détruit.
Il lui a marché dessus.
Les deux choses qui comptaient pour moi.
Les deux seuls choses que j'ai su construire.
Mes larmes ne cessent de couler. Cela faisait longtemps.
Comment pourrais-je me relever.
Comment pourrais-je leur faire payer...
La vengeance hante mon esprit, elle me répété "tue les !".
Mais ça ne serait pas assez !
Je dois détruire ce à quoi ils tiennent le plus.
Je dois détruire leur monde !
C'est ça !
Détruire leur monde...
Je dois leur montrer la faiblesse de leur vision.
La grandeur de notre vision.
Oui la notre !
Détruire et reconstruire.
Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… –
Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !
Rimbaud, Poésie, 1870
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… –
Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !
Rimbaud, Poésie, 1870
Introduction :
L'existence du mal n'est qu'un point de vue subjectif.
Certains diraient que je le représente.
Un fou capable d'enrôler des centaines de personnes.
Des centaines de moutons capables de me suivre aveuglément.
Dans le seul but de détruire un monde qui se meurt déjà.
Mais ceux qui osent insulter mon oeuvre ainsi,
ceux qui osent cracher sur ce qu'ils n'arriveraient pas à faire pour leur besoin.
Ne sont que d'inutiles petits moutons du bien.
D'inutiles instrument des religions, des idées qui contrôlent ce monde.
Je suis le berger de mon concept du bien.
Je suis le berger qui donne un but aux vies de ces misérables !
Je suis l'exacte opposé de mon concept du mal.
Ma folie n'a d'égale que votre raison.
Je suis Anaunime.
Votre ombre, leur lumière.
Le commencement :
Il a des jours comme ça ou tout va mal.
J'ai perdu tout ce qui me semblais précieux.
Détruit par l'obscurantisme, détruit par un terrorisme idéologique qui contrôle ce monde.
Chacun crache sa bile sur nos idées.
On me lie les mains, pas de chaîne physique, mais de chaines mentales.
Ils l'ont tué, ils l'ont détruit.
Il lui a marché dessus.
Les deux choses qui comptaient pour moi.
Les deux seuls choses que j'ai su construire.
Mes larmes ne cessent de couler. Cela faisait longtemps.
Comment pourrais-je me relever.
Comment pourrais-je leur faire payer...
La vengeance hante mon esprit, elle me répété "tue les !".
Mais ça ne serait pas assez !
Je dois détruire ce à quoi ils tiennent le plus.
Je dois détruire leur monde !
C'est ça !
Détruire leur monde...
Je dois leur montrer la faiblesse de leur vision.
La grandeur de notre vision.
Oui la notre !
Détruire et reconstruire.